La chirurgie reconstructrice et plastique

Le Service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique des Cliniques universitaires Saint-Luc propose une palette complète de reconstructions chirurgicales. De nombreuses pathologies sont ainsi prises en charge de façon intégrée, multidisciplinaire et sur-mesure.

Les chirurgiens plasticiens des Cliniques universitaires Saint-Luc travaillent en étroite collaboration avec de nombreux autres médecins spécialistes : oncologues, dermatologues, chirurgiens digestifs et thoraciques, ORL, etc. Cette prise en charge multidisciplinaire permet aux patients de bénéficier de traitements de pointe, intégrés et personnalisés.

Chirurgie plastique et oncologie

« En oncologie, par exemple, nous participons directement au traitement de nombreuses tumeurs : cancers de la tête et cou, du sein, mélanome, etc. », explique le Pr Benoît Lengelé, chef du Service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique des Cliniques universitaires Saint-Luc. « Nous prenons en charge d’abord l’exérèse mutilante du cancer et ensuite la reconstruction immédiate du site opéré afin de restaurer à la fois sa forme et sa fonction. Notre objectif : rendre le traitement chirurgical du cancer le moins invalidant possible et préserver la qualité de vie du patient. »

L’éléctrochimiothérapie

Dans le cadre du traitement des tumeurs cutanées, le service de Chirurgie plastique des Cliniques universitaires Saint-Luc est le seul en Belgique et l’un des rares en Europe à offrir la possibilité de traiter des lésions cancéreuses multiples disséminées sous la peau par électrochimiothérapie.

Ce traitement, efficace et peu invasif, est appliqué sous une courte anesthésie générale. Il combine l’infusion brève d’un produit de chimiothérapie et son activation localisée par une impulsion électrique appliquée sur chaque nodule tumoral. Ceci limite l’action toxique du produit aux seules tumeurs traitées et épargne ainsi au patient les effets secondaires généraux de la chimiothérapie. Les indications de ce traitement sont très ciblées, mais s’avèrent efficaces sur certains mélanomes ainsi que sur des formes particulières de cancer du sein.

La (micro)chirurgie des pertes de substance

Suite à un accident, une maladie ou un traitement chirurgical, un patient peut présenter une perte de substance sur une partie du corps d’anatomie complexe. Pour la reconstruire, les chirurgiens plasticiens prélèvent un tissu d’apparence ou de constitution semblable sur une autre zone du corps.

  • Dans la majorité des cas, ce tissu est adjacent à la zone à reconstruire et est savamment modelé pour restituer la partie manquante. Ceci s’applique, par exemple, à la reconstruction du nez, des lèvres et de la paupière.
  • Parfois, la zone voisine n’offre pas assez de tissu ou le tissu n’est pas adéquat pour une restitution parfaite de la partie du corps mutilée. On prélève alors les tissus à distance (sur l’abdomen ou les membres, par exemple) et on les transplante dans le site à réparer. Cette transplantation nécessite de reconnecter les vaisseaux du tissu greffé avec ceux de la région receveuse. Les vaisseaux ont un calibre millimétrique. Le geste est donc réalisé, avec grande précision, au microscope opératoire. On parle alors de microchirurgie reconstructrice. Ces techniques s’appliquent à la reconstruction de la bouche, de la langue, du crâne, des mâchoires et des membres. La microchirurgie fait aussi partie intégrante de la reconstruction du sein après cancer.

La valeur ajoutée de l’ensemble de ces compétences réside dans le fait qu’elle offre une palette reconstructive complète. Cette prise en charge s’intègre notamment dans tous les centres d’excellence spécifiques de l’Institut du Cancer Roi Albert II.

Les anomalies vasculaires

Les tumeurs et les malformations vasculaires (angiomes) sont des anomalies de développement qui peuvent atteindre tout tissu du corps traversé par des vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires) ou lymphatiques. Les plus visibles affectent la peau (comme les taches de vin), mais d’autres peuvent infiltrer les muqueuses, les muscles ou les organes profonds.

Ces pathologies complexes nécessitent une prise en charge multidisciplinaire et personnalisée.

Le très réputé Centre des malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc propose une prise en charge complète et accueille des patients du monde entier. D’abord, il permet le diagnostic précis de chaque malformation (rare ou commune) grâce notamment à l’expertise des médecins hyperspécialisés et de renommée mondiale dans les anomalies vasculaires, à l’imagerie médicale et à la génétique moléculaire. Le Centre propose ensuite tous les traitements de pointe, depuis les techniques les moins invasives jusqu’aux chirurgies les plus complexes. « Le traitement implique souvent une prise en charge multidisciplinaire alliant des médicaments spécifiques, la radiologie interventionnelle pour assécher les vaisseaux atteints et la chirurgie. L’évolution de nos connaissances sur les causes et les mécanismes à l’origine de ces anomalies nous permet aussi de développer des essaies thérapeutiques avec de nouvelles molécules pour aider nos patients jusque là dépourvus de traitement efficace. », explique le Pr Laurence Boon, coordinatrice du Centre des malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc.

Les autres secteurs du Service de chirurgie plastique

  • Le Centre labio-palatin,
  • La chirurgie du sein,
  • La chirurgie des plaies et escarres,
  • La chirurgie esthétique générale.

Notre médecin spécialiste : Pr. Benoît Lengelé

Chef de Service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique des Cliniques universitaires Saint-Luc

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Notre médecin spécialiste : Pr. Laurence Boon

Coordinatrice du Centre des malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc

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